mai 24, 2025

Belgique : le ministre de l’Économie découvre le prix d’un paquet de frites et exige une commission d’enquête

« 4,20 € pour des patates ?! Mais elles sont cultivées sur Mars ou quoi ? »

Article humoristique. Toute ressemblance avec une logique gouvernementale est purement fortuite, mais tristement crédible.

Un choc thermique au cœur d’une friterie

BRUXELLES – En visite dans une friterie « populaire » de Schaerbeek ce mardi, le ministre fédéral de l’Économie, Jan Jambon, a été frappé de stupeur en apprenant que le paquet de frites moyen coûte désormais 4,20 €. Et ce, sans sauce ni boisson.

« C’est une blague ? 4,20 € pour des pommes de terre plongées dans de la graisse ? C’est le menu de luxe ou c’est juste les prix maintenant ? » aurait-il déclaré, blême, en reculant devant le comptoir comme s’il venait d’y voir sa feuille d’impôts.

Une réaction immédiate : créer une commission d’enquête

De retour au cabinet, le ministre a convoqué en urgence :

  • une commission parlementaire spéciale ;
  • une task force multisectorielle à composition linguistique équilibrée ;
  • et un conseil stratégique inter-fritier, chargé de « retrouver l’âme populaire du cornet belge ».

« Ce n’est plus une question de snack, c’est une question d’État, » a-t-il tranché.
« Si on laisse faire, demain le spéculoos passera à 3€ et les gens descendront dans la rue. »

Bière interdite, frites hors de prix : la démocratie en danger ?

Cette crise de la frite intervient dans un contexte tendu : il y a quelques jours, la presse révélait que la bière avait été interdite dans les cafétérias du Parlement fédéral.
Un député anonyme aurait lâché, larmoyant :
« Pas de bière, plus de frites : que reste-t-il de la Belgique ? »
Un autre proposait déjà d’inscrire la « fritégalité » dans la Constitution.

Les mesures absurdes proposées (mais pas totalement irréalistes)

Parmi les propositions discutées :

  • un bouclier frites pour limiter les prix dans les zones défavorisées ;
  • un ticket-frites pour les étudiants, les pensionnés et les ministres désorientés ;
  • une prime sauce (remboursable une fois par trimestre, sauf si c’est samouraï) ;
  • la création d’un Observatoire national du cornet.

La Flandre, pour sa part, souhaite imposer une frite standardisée, plus droite, plus fine, « et sans folklore inutile ».

Réactions du peuple : « Là, c’est la goutte d’huile »

Dans les friteries, les clients oscillent entre ironie et révolte :

« 4,20 €, et pas même une sauce ? J’espère qu’elles sont servies avec un petit mot doux du Roi. »
« Qu’ils essayent d’acheter un cornet à la sortie d’un match des Diables. Même le Qatar est moins cher. »
« Je veux une commission d’enquête sur la taille de la frite aussi. Avant, elles étaient dodues. Maintenant, on dirait des allumettes anorexiques. »

La suite ? Une réunion de crise… prévue dans 3 mois

Un Fritocodeco est programmé pour juillet. D’ici là, les autorités appellent à la « responsabilité friteuse collective ». En clair : mangez lentement et évitez les sauces en période d’inflation.

En parallèle, un député Ecolo souhaite proposer une frite vapeur à base de tofu bio, immédiatement dénoncée comme « attentat contre la gastronomie nationale » par l’ensemble des syndicats de friterie.

En résumé

Frites hors de prix. Bière interdite au Parlement. Un ministre qui découvre le monde réel comme s’il débarquait de Saturne.

Bienvenue en Belgique, pays où l’absurde n’est pas une erreur : c’est un art de gouverner.

Publivore